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Corrections for Correspondence X: 2689

TO JOSÉ JOAQUÍN DE MORA

19 September 1820 (Aet 72)

Monsieur,

Si mes craintes sont fondées, ce qui suit en Anglais ne vous sera pas intelligible. Mais pour assurer la reception de cette lettre, il m'en faudrait trois exemplaires: et mes copistes ne sont pas assez forts dans la langue Française, pour que si le contenu en etait dans cette langue, je puisse le faire copier par eux, sans une trop grand dépense de tems pour le reviseur, par dessus, celle qui aura le courage de le lire. Pour le petit essai qui vous est si redevable, pour le succès qu'il parait avoir eu, vous avez trouvé un traducteur, et c'est sur la complaisance de cet autre bienfaiteur qu'il faut que je me repose, pour la connaissance, qu'elle puisse être que vos occupations pourraient vous laisser le tems de prendre de la presente lettre, dont la longueur menace déjà d'être si éffrayante. Pareil renvoi pour l'usage, que par hazard vous pourrez faire des ouvrages imprimes, lesquels d'un façon ou d'autre, sont destinès à vous. Une autre raison est, que je ne sens que trop la difficulté, comme vous sentez déjà l'imperfection avec laquelle je m'exprime en Francais.

[SEVERAL PAGES FOLLOW IN ENGLISH]

Le papier est a peu près rempli : il faut que je finisse. Par l'ordinaire prochaine, je compte vous faire parvenir la suite, et (il en est bien tems!) la conclusion.

Un duplicatum de la presente va etre envoyé dans un navire qui doit faire voile de cette capitale. Mardi prochain, le Navire 'The two Brothers' for Bilbao, 'H. Hart Commander.' Il vous portera un recueil a peu près de tous mes ouvrages dont l'edition n'est pas épuisée, avec quelques autres plus amusantes dont la liste se presentera dans ma suivante.

Dans le cours de notre correspondance, il peut etre necessaire que je vous constitue en depense de plusieurs manieres: pour y faire face, je me ferai, au plutôt, un devoir (par ma prochaine, à ce que j'espère) de vous faire tenir la petite somme de dix livres sterlings. Je viens de recevoir une lettre de notre ami: d'après son rapport, si je ne me trompe, c'est vous même, que ma petite addresse de la traduction de laquelle, il m'a envoyé un exemplaire, a eu pour traducteur: si c'est sans intermede, me voilà devenu intelligible dans la seule langue que je possede.

Chaque fois que vous m'écrivez, que ce soit (s'il vous plait) sur un exemplaire du El Constitutional du jour: l'ecriture peut se mettre entre les lignes du discours imprimé. Ici on paye - non selon le poids, mais selon le nombre des feuilles, ainsi, le contenu etant le même, mieux vaut une seule feuille, que deux. Mieux vaut une oubliette que la cire. Notre ami m'en donne des gigantesques au moyen desquels je perds communèment une partie de sa lettre. La cire provoque la curiosité.

I will not trust, to a language I possess so imperfectly as I do the French, the assurance, that what I already know of you Sir, has been sufficient to render you an object of esteem and sincere regard to,

Jeremy Bentham

Mr. Mora Editor of El Constitucional