|
|
|
|
Versions are available in English,
German and Spanish.
|
|
Le
Chevalier de pierre, le sphinx et le lièvre: de nouveaux aspects de l'art
figuratif celtique de la première période Sur la Signification de la variabilité du biface acheuléen en Grande Bretagne du sud Doggerland: un Tour d'horizon spéculatif Les Tumulus longs et les enclos allongés néolithiques dans le Lincolnshire: une analyse des documents aérophotogrammétriques Des Arènes de l'action? Les Entrées d'enclos dans l'ouest de la France néolithique entre environ 3500–2500 av. J.-C. Le Cairn long à transept de Parc le Breos Cwm, Gower, Glamorgan de l'ouest: date, contenu et contexte La Construction des maisons et le contexte de la construction: la campagne de recherches des maisons rondes suivie par Bersu sur l'île de Man Le Forum public et l'espace entre l'un et l'autre: la matérialité de la stratégie sociale dans le Néolithique en Irlande Bryn Eryr: un Enclos habité de l'âge du fer sur l'île d'Anglesey La Provenance changeante de l'ocre rouge à l'abri-sous-roche à Puritjarra, Australie centrale: du pléistocène jusqu'au présent Des Cercles de fosses du Néolithique/de l'âge du bronze ancien et leurs alentours à Oakham (Rutland) Une Inhumation avec un miroir de l'âge du fer tardif à Latchmere Green, près de Silchester (Hampshire) Un enterrement de l'âge du fer à Chilham Castle près de Canterbury (Kent)
|
|
Le Chevalier de pierre, le sphinx et le lièvre: de nouveaux aspects
de l'art figuratif celtique de la première période Par Otto-Herman Frey Cette communication
a été donnée pour la conférence Europa de l'année 1997. Cet article
réexamine les arguments ayant rapport à la première évolution de l'art
celtique de la première période (la Tène A). En mettant l'accent sur
les récentes découvertes spectaculaires sous la fortification du mont
de Glauberg au nord-est de Francfort, les tendances celtiques dans la
représentation de la forme humaine sont analysées et la question complexe
de la signification et la relation de l'art celtiques de la première
période aux systèmes de croyance contemporains sont discutées. Dans
une brève coda, les changements frappants qui ont eu lieu dans plusieurs
endroits dans le monde celtique de la première période après 400 av.
J.-C. sont abordés dans le contexte des grands mouvements de population
de la période, notamment ceux qui ont introduit des immigrés du nord
des Alpes en Italie.
La signification de la variation morphologique dans les bifaces acheuléens est au centre d'une discussion dans les recherches paléolithiques depuis plus d'un siècle. Pendant la plupart de ce temps l'interprétation est dominée par des modèles socio-culturels et ce n'est que pendant les vingt derniers ans que d'autres moyens d'explication reçoivent l'attention qu'ils méritent. Cet article examine le rôle commun que jouent plusieurs d'entre ces moyens – c'est-à-dire les matières premières, l'intensité de réduction et la fonction - sur la variabilité des bifaces dans les îles britanniques, en mettant l'accent sur les deux plus grandes „traditions" basées sur la forme et établies par Roe (1967; 1968). Les analyses à première main des bifaces de 19 assemblages indiquent que la forme finale des bifaces dépend principalement des dimensions des matières premières d'origine et des stratégies techno-fonctionnelles visées à s'en servir. Par moyen de ces observations un nouveau modèle est établi et mis à l'épreuve. Ceci indique que le dessin pendant l'acheuléen britannique ne fait qu'exprimer la nature des ressources présentes sur place et leur procuration par les hominiens et les stratégies technologiques employées pour les exploiter. Selon ce modèle, des ovates bien taillées à côtés bien arrondis étaient produites de préférence partout là où les matières premières étaient assez grandes et robustes pour entretenir fréquemment les procédés de la réduction intensive, d'habitude quand elles venaient de sources primaires de silex. Les assemblages caracterisés par les formes à côtés partiels et à pointes modérément réduites étaient fabriqués seulement dans le cas où l'on exploitait de plus petites, plus étroites bases qui imposaient des restrictions sur les actions technologiques humaines en ce qui concerne la location et l'étendue de l'exploitation. Telles bases étaient normalement obtenues d'une source secondaire de silex , par exemple du gravier fluvial. Ainsi, les traditions pointues et ovates de Roe ne se présentent pas comme des produits de différentes populations qui fabriquaient les bifaces mais des mêmes populations générales qui se débrouillaient avec les exigences d'un milieu hétérogène en utilisant divers ressources d'une manière adaptive et flexible. Doggerland: un Tour d'horizon spéculatif Par B.J. Coles Les archéologues ont l'habitude de désigner comme langue de terre le terrain qui existait autrefois entre la Grande Bretagne et le continent. Pourtant, il s'agit d'un paysage aussi habitable que les régions voisines, ici il s'appelle Doggerland pour souligner sa disponibilité pour l'habitation par les populations préhistoriques. Des documents provenant des relevés géologiques entretenus par les pays entourant le bassin de la mer du Nord, liés aux recherches relatives, sont réunis pour fournir une vue d'ensemble sur les possibilités. Une gamme de procédés géologiques indique que le relief actuel du fond de la mer du Nord ne donne pas d'identications valables sur le relief du paysage d'autrefois, non plus à la chronologie et le caractère de sa submersion. Une série de cartes accompagne le texte pour fournir une reconstruction spéculative de la topographie, des systèmes fluviaux, de la côte, de la végétation, de la faune et de l'occupation humaine du Doggerland depuis le maximum Devensien/Wiechselien jusqu'au commencement du Néolithique.
Les Tumulus longs et les enclos allongés néolithiques dans le Lincolnshire:
une analyse des documents aérophotogrammétriques Les tumulus
longs dans le Lincolnshire ont été au centre d'un intérêt de longue
durée mais intermittent. Un aspect qui ne fait pas l'objet de recherche
jusqu'à maintenant est l'ensemble de documents aérophotogrammétriques
pour les tumulus longs qui ont été nivellés depuis l'antiquité par la
charrue. Du travail de cartographie entrepris récemment dans le comté
par la section de relevés aérophotogrammétriques de la Royal Commission
on the Historical Monuments of England (RCHME), faisant partie du programme
national de cartographie, a rendu possible l'analyse des documents aérophotogrammétriques.
Cet article présente une évaluation des documents et examine leur significance
en ce qui concerne le Néolithique de la région. Une vue d'ensemble des
collections aérophotogrammétriques a dramatiquement augmenté le nombre
de tumulus longs connus dans le comté et a identifié plus de 50 exemples
de sites livellés. La plupart d'entre eux se trouve sur les collines
calcaires nommés Wolds où sont situées les environ douze levées de terre.
La distribution de tumulus longs dans le comté peut être étendue jusqu'à
la rangée de coteaux de calcaire jurassique à l'ouest où cinq exemples
ont été notés. Les enclos de tumulus longs dans le Lincolnshire ont
trois catégories de forme: ovales, trapézoïdes et rectangulaires. Le
plan de fossés pour la plupart d'exemples renferme tout et se trouve
comme la forme distincte dans la région est de l'Angleterre. La morphologie
et les dimensions des deux sites font penser qu'ils étaient peut-être
un enclos mortuaire long ou bien un cursus court.
Des Arènes de l'action? Les Entrées d'enclos dans l'ouest de la
France néolithique entre environ 3500–2500 av. J.-C. Des recherches
récentes ont mené à une réévaluation du rôle défensif attribué avant
aux enclos du Néolithique tardif dans l'ouest de la France. Des fouilles
des entrées distincts à pince de crabe qui sont assez fréquents dans
le cas de beaucoup de ces enclos ont indiqué qu'ils n'étaient pas de
structures singles mais des multi-phases, et possédant un usage qui
a dû être plutôt monumental ou cérémonial que protectif. Des dépouilles
humaines dans les fossés d'enclos soulignent leur inportance comme des
bornes symboliques aussi bien que physiques. La chronologie des entrées
élaborés indiquent qu'ils appartiennent à une période de concurrence
sociale pendant laquelle les poteries décorées possédaient une importance
particulière. Cette phase a fini au début du 3ème millénaire av. J.-C.
au moment où les fossés d'enclos ont été remblayés et l'ouest de la
France a été intégré dans un monde plus large d'échange sociale et de
matières premières.
Le Cairn long à transept de Parc le Breos Cwm, Gower, Glamorgan
de l'ouest: date, contenu et contexte Recherché pour la première fois en 1869, le cairn long à transept de Parc le Breos Cwm a été fouillé encore une fois en 1960–61 sans qu'un rapport a été édité. Ce compte-rendu présente un nombre de datations par le radiocarbone et un nouvel essai plus détaillé des assemblages d'ossements humains et tente de mettre le monument dans son contexte local et régional. Les datations par le radiocarbone situent le cairn long dans la partie plus récente du Néolithique ancien et servent du support pour une durée assez longue pendant laquelle ses dépôts s'accumulaient; celles-là indiquent aussi le remploi de la galerie souterraine et peut-être aussi l'intégration délibérée de très anciens os d'animaux provenant des grottes situées tout près. L'analyse des assemblages d'ossements humains indique l'exposition antérieure des vestiges trouvées dans les chambres par rapport à celles dans la galerie souterraine. Des variations dans les marques d'usage musculosquelettales indiquent peut-être un style de vie mobile pour au moins une partie de la population mortuaire mâle. D'autres indications de style de vie sont notées et les documents isotopiques sont présentés indiquant un régime terrestre qui consistait surtout de viande dans le groupe d'échantillon. Le contexte isolé et la location cachée du cairn long de Parc le Breos Cwm et la densité apparemment basse de monuments dans le sud du Pays de Galles sont soulignés.
La Construction des maisons et le contexte de la construction: la
campagne de recherches des maisons rondes suivie par Bersu sur l'île
de Man
Par Christopher Evans Les fouilles par Bersu pendant la guerre des trois „grandes" maisons rondes de l'âge du fer sur l'île de Man sont examinées. L'archive comprend des lettres par des collègues (par exemple Hawkes et Childe) qui donnent des points de vue uniques sur la construction du contexte de travail sur chantier, en particulier dans ce cas un paradigme celtique. En ce qui concerne les études des maisons et la possibilité de „reconstruction", les méthodes de Bersu sont examinées. La documentation du site le montre comme „archéologue graphique" qui pense et interprète visuellement et en cela fait un contraste avec des conceptions de „l'archéologie comme texte". Le Forum public et l'espace entre l'un et l'autre: la matérialité de la stratégie sociale dans le Néolithique en Irlande
Par Shannon Marguerite Fraser Encadrée
dans une „archéologie d'habitation" interprétative et humaniste, cette
étude examine les moyens par lesquels s'enfonce un ordre social et intellectuel
à temps et à lieu spécifiques dans l'univers matériel. Par moyen du
corps humain, l'espace naturel et architectural est considéré comme
un médium pour la production et la reproduction des relations sociales.
La matérialité spécifique de lieux habités au passé est tracée en détail,
mettant l' accent sur les possibilités et les constraintes sur le corps
et ses sens. Bryn Eryr: un Enclos habité de l'âge du fer sur l'île d'Anglesey
Par David Longley Des fouilles sur le site d'une levée de terre rectangulaire à Bryn Eryn sur l'île d'Anglesey ont identifié une série d'occupations. Pendant la période moyenne de l'âge du fer une seule maison ronde à mur d'argile se tenait à l'intérieur d'une palissade de bois. On avait ajouté une deuxième maison avant la fin de l'âge du fer contiguë à la première et ces deux maisons formaient le point central d'une habitation planifiée. Un enclos rectangulaire ayant un rempart et un fossé a été identifiée d'une superficie intérieure de 0,3 ha. Une cour a évolué devant les maisons, à la tête d'un sentier menant à partir de l'entrée. Des structures rectangulaires construites de poteaux, peut-être des greniers, ont été construites et des fosses ont été creusées pour fournir du revêtement de sol en argile et peut-être du crépi de mur pour les maisons. Avant le début du premier millénaire de notre ère le fossé périphérique s'était bouché de vase et le rempart s'était beaucoup dégradé. Une troisième maison, à soubassements de pierre, a été ajoutée au sud aux deux maisons originales, dont l'une était maintenant hors d'usage. Des poteries romano-britanniques, dans de petites quantités, étaient en usage sur le site. Il semble que la ferme a été abandonnée, au bout de peut-être 700 ans d'évolution, vers la fin du 3ème siècle ou pendant le 4ème siècle de notre ère. La Provenance changeante de l'ocre rouge à l'abri-sous-roche à Puritjarra, Australie centrale: du pléistocène jusqu'au présent
Par M. A. Smith, B. Fankhauser, and M. Jercher Dans cet article les auteurs employent les méthodes géochimiques d'identification de source sur un assemblage d'ocre provenant des fouilles archéologiques à l'abri-sous-roche à Puritjarra dans l'ouest de l'Australie centrale. Le travail indique que l'ocre rouge dans les contextes du pléistocène tardif à cet abri-sous-roche provient de Karrku, une mine souterraine d'ocre qui est encore aujourd'hui exploitée par la race des Walbiri. Des découvertes archéologiques à Puritjarra indiquent que l'exploitation de cette source d'ocre de première qualité avait été commencée au plus tard 32 000 av. J.C. et continue sans interruption signifiante depuis ce temps. Des changements depuis le pléistocène tardif en ce qui concerne le type et la quantité de l'ocre rouge qui parvenait à l'abri, de divers origines, y inclus Karrku, fournissent les moyens de mettre les modèles courants de la préhistoire régionale à l'épreuve dans cette partie de l'Australie aride et servent à titre d'exemple du potentiel de cette démarche pour les études régionales. Des Cercles de fosses du Néolithique/de l'âge du bronze ancien et leurs alentours à Oakham (Rutland)
Par Patrick Clay Des travaux sur le terrain à l'est d'Oakham (Rutland) ont identifié des preuves d'habitation préhistorique, des tendances d'exploitation du terrain et des sites cérémoniaux. Une partie de ces travaux consistait de fouilles sur un site possédant des marques de culture qui ont exposé une série inhabituelle de cercles de fosses et une sépulture du Néolithique et l'âge du bronze ancien. A cela on a ajouté l'arpentage à pied des alentours qui a permis une considération des relations des dispersions de silex juxtaposées et du lieu cérémonial fouillé. Une Inhumation avec un miroir de l'âge du fer tardif à Latchmere Green, près de Silchester (Hampshire)
Par Michael Fulford and John Creighton Cet article décrit la découverte en 1994 d'une inhumation isolée de l'âge du fer tardif près de l'oppidum de Calleva Atrebatum (Silchester). L'inhumation comprenait des dépouilles incinérées d'un adulte d'environ 30 ans, aussi d'un enfant de moins de 5 ans, enterrés dans une urne de poterie d'un type bien connu à Calleva. Cette urne contenait aussi des os de cochon incinéré. L'inhumation était accompagnée par des fragments d'au moins deux fibules et par un miroir en bronze très bien décoré pour lequel on ne connait pas de pareil. L'enterrement date du premier siècle avant notre ère, peut-être avant 50 av. J.-C.
Un enterrement de l'âge du fer à Chilham Castle près de Canterbury
(Kent) Un enterrement isolé de l'âge du fer tardif a été découvert par un détecteur de métalux à Chilham Castle dans le Kent en 1993. Les dépouilles incinérées d'une seule personne, probablement d'une femme adulte de moins de 30 ans se trouvaient dans une urne en poterie du style „belge". L'inhumation était accompagnée par deux broches presque identiques du type Knotenfibeln de la Tène II et un miroir de bronze datant probablement de 70–50 av. J.-C.. Le miroir est d'une décoration simple et assez primitive. |
The Prehistoric Society Home Page |