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Prospection et fouilles d’un cercle de poteaux de bois de
l’âge du bronze à Holme-next the Sea, Norfolk, 1998–9 En 1998, on a attiré l’attention du
service archéologique du conseil général du Norfolk
sur un cercle de poteaux de bois qui se trouvait dans la zone intertidale
de la côte nord du Norfolk. Il s’en est suivi d’un
programme de répertoriage archéologique et de datation
qui révéla que la structure avait été construite
au printemps ou au début de l’été 2049 avant
J.-C., au début de l’âge du bronze. Conscients des
risques de dégâts et d’érosion marine, on
entreprit des fouilles de sauvetage pendant les mois d’été
1999. La structure fut entièrement excavée, ce qui impliqua
l’enlèvement des bois et un programme de répertoriage
stratigraphique et d’analyses environnementales. On entreprit
également des recherches dans les environs du site qui permirent
d’identifier d’autres structures en bois de l’âge
du bronze. Un examen détaillé des bois provenant du cercle
a fourni un grand nombre de renseignements inattendus qui sont venus
améliorer notablement notre compréhension de l’industrie
du bois, de l’organisation du travail et de l’agencement
et de la construction des monuments rituels en bois au début
de l’âge du bronze.
Au-delà de Star Carr: La vallée de Pickering au Xème
millénaire avant le présent Au cours des 50 dernières années, le
site de Star Carr a continué à jouer un rôle d’une
importance considérable dans le cadre des études du mésolithique.
Une récente prospection archéologique et paléoenvironnementale
de la vallée de Pickering permet de comprendre le contexte régional
de Star Carr et démontre que le site lui-même a maintenant
besoin d’être réévalué. Cette étude
se concentrera sur les témoignages lithiques, collectés
au cours de récentes fouilles et prospections de terrain, de
manière à explorer la nature de l’engagement des
populations dans le paysage de la vallée de Pickering au mésolithique
ancien.
Roche à gravures en cercles de Dan-y-garn, Mynachlog-Ddu,
Pembrokeshire, et l’art rupestre préhistorique au Pays
de Galles On décrit un petit panneau d’art
rupestre mobilier, qui comprend deux motifs en cercles, découvert
dans le nord du Pembrokeshire en août 2002 et on le compare à
d’autres trouvailles d’art rupestre du Pays de Galles. Bien
que les sites avec art rupestre de style tombe à couloir du nord
du Pays de Galles soient bien connus, on s’est relativement peu
intéressé aux panneaux dominés par les marques
en cercles plus répandus, et pourtant moins impressionnants,
que l’on trouve essentiellement sur les collines situées
en pourtour du pays. On présente un corpus provisoire de 33 sites
d’art rupestre comprenant plus de 37 panneaux. Halte de
chasse saisonnière datant du mésolithique inférieur
dans la vallée de la Kennet, sud de l’Angleterre Des fouilles sur une petite échelle,
entreprises avant des travaux de construction à Faraday Road,
Newbury, comté de Berkshire, rencontrèrent une couche
du mésolithique inférieur, apparemment intacte, contenant
une abondance de silex taillés en association directe avec des
ossements animaux. Le site se trouve dans la plaine inondable de la
rivière Kennet, dans une zone déjà bien connue
pour ses vestiges mésolithiques, et constitue certainement une
extension du site trouvé à proximité, à
Greenham Dairy Farm, en 1963. Des formes microlithiques à troncature
oblique dominaient l’assemblage de silex, qu’accompagnait
une gamme restreinte d’autres objets. Chose inhabituelle, parmi
les ossements animaux, c’étaient les ossements de porcs
sauvages qui dominaient, avec des témoignages évidents
à la fois de boucherie et de rejets alimentaires primaires. L’analyse
spatiale des asssemblages d’ossements et de silex mit en évidence
des aires d’activité discontinues, peut-être associées
à des foyers. On retrouva à la fois des données
polliniques et de mollusques qui, en association avec les résultats
de l’examen micromorphologique des sols, confirmèrent que
la formation de la couche mésolithique daterait de l’holocène
inférieur. Des datations au radiocarbone placent le site à
la fin du Xème ou au début du IXème millénaire
avant le présent. Cette étude réexamine la nature
des activités du début du mésolithique connues
dans cette partie de la vallée de la Kennet, faisant référence
en particulier aux conditions environnementales spécifiques qui
semblent y avoir prévalu. On en tire la conclusion que le site
de Faraday Road constitue une étape dans un continu d’ocupations
du mésolithique inférieur qui se serait étendu
sur une longueur considérable de la plaine inondable, chaque
centre d’activités étant le témoin d’occupations
répétées, mais intermittentes, couvrant une période
de plus d’un millénaire. Investigations
archéologiques et paléoenvironnementales de la vallée
supérieure de l’Allen, Cranborne Chase, Dorset (1998–2000):
un nouveau modèle de développement du paysage de l’holocène
inférieur Une combinaison d’investigations archéologiques
et paléoenvironnementales du site de la vallée supérieure
de l’Allen, dans le Dorset, effectuées sur place et ailleurs
entre 1998 et 2000 a commencé à révéler
un modèle de développement du paysage qui diffère
de ceux mis en avant précédemment. Une combinaison de
prospection géo-archéologique et de photographie aérienne
et d’analyses palynologiques de deux systèmes de paléocanaux
abandonnés, et des investigations partielles de quatre tertres
arrondis de l’âge du bronze et d’une enceinte néolithique,
ont été associés à des résumés
interrégionaux des données archéologiques et de
mollusques pour réexaminer la dynamique du paysage préhistorique
dans la région étudiée.Les premiers résultats
donnent à penser que le développement de la forêt
au début de l’holocène semble avoir été
plus parsemé que le modèle présumé d’une
forêt d’espèces à feuilles caduques à
son apogée. Avec des zones de campagne ouverte toujours présentes
au mésolithique, la région a vu sa première exploitation
des collines crayeuses, qui a ralenti et modifié l’évolution
du sol des terrains. Par conséquent, de nombreuses zones n’ont
peut-être jamais formé de sols épais, bien structurés
et riches en argiles (ou terres brunes argileuses), mais seulement des
terres brunes plutôt minces. Au néolithique tardif, ces
sols sous-développés étaient devenus de minces
‘rendzinas’, en grande partie à la suite de leur
exploitation par l’homme. Du fait de la présence de ces
sols plus minces et moins bien développés sur de vastes
zones des terrains, il n’a pas été nécessaire
d’envisager l’hypothèse d’une érosion
extensive des sols et de l’accumulation de riches dépôts
dans le fond de la vallée à la préhistoire récente.
Des recherches ont donné à penser que, s’il y avait
eu des changements majeurs dans les complexes de la végétation
et des sols, ceux-ci avaient eu lieu avant la fin du néolithique
plutôt qu’à l’âge du bronze comme l’avaient
suggéré de précédents chercheurs, et la
région est restée relativement stable depuis lors. Du mésolithique
à l’âge du bronze, changements dans la végétation
et activité humaine dans la vallée de l’Exe, Devon Cette étude présente les résultats
d’une première investigation des changements dans la végétation
et de l’activité humaine dans une vallée fluviale
à l’ouest de la plaine des Somerset levels. Les résultats
sont comparés aux résultats polliniques et archéologiques
des hautes terres du sud-ouest (Dartmoor & Exmoor) et des Somerset
levels. Il est apparu que les témoignages de changements dans
la végétation et les vestiges archéologiques étaient
en général consistants, avec des témoignages, provenant
de la moyenne vallée, de perturbation de la végétation
au mésolithique (avec des lithiques à proximité),
de défrichage néolithique des terrasses et des versants
de la vallée basse et d’ activités cérémonielles
et domestiques du néolithique – âge du bronze, mais
dans la partie supérieure de la vallée ont persisté
les conditions typiques d’une vallée boisée, probablement
exploitée, jusqu’à la période historique.
Il s’est avéré que l’histoire de la végétation
du fond de la vallée et des pentes environnantes différait
significativement de celle des hautes-terres, tilleuls et ormes constituant
des composants non négligeables des résultats de la forêt
préhistorique. Les données nous conduisent à penser
que durant toute la période préhistorique les tilleuls
se retrouvaient uniquement sur les terrasses et les basses-terres en-dessous
de 200 m. Les données polliniques provenant de la vallée
donnent à penser que les basses-terres avaient une écologie
riche et variée, offrant une gamme étendue de ressources
et que, bien que les vestiges archéologiques soient moins visibles,
l’activité humaine se manifeste sous la forme de vestiges
palynologiques allant du mésolithique à l’âge
du bronze. La plus importante surface de terrasse de fond de vallée,
le bassin inférieur de l’Exe, qui fut au moins partiellement
déboisé au début du néolithique contient
un riche assemblage d’archéologie cérémonielle,
funéraire et domestique du néolithique-âge du bronze
associé à un témoignage palynologique ancien et
clair de déforestation et d’activités de culture
et d’élevage. Maison
de l’âge du bronze moyen et tertre brûlé à
Bestwall, Wareham, Dorset: un compte-rendu intermédiaire Dans le cadre
de l’investigation d’un paysage préhistorique à
grande échelle à la carrière de Bestwall, à
Wareham, on a fouillé, en 2001, une maison datant de l’âge
du bronze moyen et un tertre brûlé. Le tertre brûlé,
auquel étaient associées deux grandes fosses, a succédé
à la maison. Toutes les structures étaient associées
à un assemblage substantiel et bien préservé de
poterie de type Deverel-Rimbury. La plus grande partie de cette poterie,
et deux bracelets en alliage de cuivre, datant également de l’âge
du bronze, faisaient partie de remarquables dépôts finals,
qui marquaient l’abandon des structures. Pétrologie
de la céramique et poterie préhistorique au Royaume-Uni La compilation initiale des données numériques
provenant de coupes minces pétrologiques préparées
à partir de céramiques trouvées au Royaume-Uni,
la base de données appelée UKTS d’English Heritage,
fut terminée en 1994. Cette étude, commissionnée
par English Heritage, fait partie d’une série d’études
par périodes destinée à faire la synthèse
et à réviser le contenu de cette base de données.
Sur un total d’environ 20 000 coupes minces répertoriées,
environ 5000 (28%) se rapportent à la poterie préhistorique.L‘étendue
des entrées relatives à la préhistoire varie à
la fois en fonction de l’époque et de la région.
Les principaux résultats sont résumés par régions
et une série de sujets de discussion généraux sont
soulignés. Des thèmes tels que la technologie, la production,
les échanges, le mouvement de la poterie pendant la période
du début de la préhistoire et la possibilité que
des inclusions telles que roche, os, et débris aient une signification
symbolique, sont tous examinés. Tertres
allongés et origine des mégalithes en France occidentale:
Excavations récentes à Prissé-la-Charrière La genèse
des tertres allongés est depuis longtemps un des points clés
dans les débats sur les origines de l’architecture des
monuments et mégalithes en France occidentale. On a invoqué
des classements typologiques aussi bien que des datations absolues pour
venir en soutien à divers modèles de développement
des monuments, mais avec un succès limité. De récentes
fouilles à Prissé-la-Charrière, un tertre de 100
m de long dans la région Poitou-Charentes, ont mis l’accent
sur l’importance de la structure interne et sur la complexité
des procédés de modification et d’accroissement
qui donnent à de nombreux tertres allongés leur forme
et dimensions finales. Les fouilles ont mis à jour une chambre
mégalithique ancienne, dans une rotonde en pierre sèche,
qui avait été progressivement incorporée dans un
court tertre allongé, puis dans le tertre de 100 m de long que
nous voyons aujourd’hui et qui contient au moins deux autres chambres
funéraires. La grande variété de formes parmi les
monuments présents dans l’ouest et le nord de la France
au Vème millénaire avant J.-C. donne à penser que
la question des origines des monuments doit être considérée
dans une vaste perspective interrégionale, à l’intérieur
de laquelle un certain nombre d’éléments individuels
pourraient se combiner de nombreuses manières différentes.
Si on examine sept éléments spécifiques, y compris
la forme du tertre, la position et l’accessibilité de la
chambre et la signification des chambres tombales situées au-dessus
du sol par opposition aux tombes ou fosses creusées, nous sommes
conduits à proposer un modèle polygéniste pour
les origines des tertres allongés et des monuments associés
en France occidentale. Site du paléolithique
moyen de Karabi Tamchin (Crimée, Ukraine): Campagnes de fouilles
1999–2001 On présente ici pour la première
fois le site du paléolothique moyen de Karabi Tamchin. Karabi
Tamchin est un abri sous roche effondré en Crimée orientale
(Ukraine), et est le seul site paléolithique stratifié
connu sur les hauteurs de la première chaîne de montagnes
de Crimée. Les résultats préliminaires de 3 campagnes
de fouilles indiquent que le site diffère fondamentalement des
sites du paléolithique moyen excavés à des altitudes
inférieures, aussi bien en termes d’exploitation lithique
que faunale. Le site fournit donc des renseignements essentiels en ce
qui concerne les schémas d’usage de la terre régionaux
en Crimée. Karabi Tamchin a probablement été occupé
à plusieurs reprises par des groupes nomades relativement petits
pendant des expéditions de chasse de courte durée, peut-être
saisonnières, sur les hautes terres.
Nouveau regard sur l’assemblage de bifaces de Cuxton Le site paléolithique bien connu de Cuxton,
dans le Kent, se situe sur un reste de dépôts d’une
terrasse pléistocène de Medway, que l’on connait
comme source d’objets paléolithiques depuis au moins 1889,
et a fait l’objet de deux fouilles contrôlées. Ces
fouilles ont mis à jour un total de 878 objets manufacturés
stratifiés, y compris 206 bifaces, qui furent caractérisés
par Tester comme étant dominés par des ‘bifaces
pointus grossièrement taillés à base épaisse
couverte d’une croûte’, avec quelques ovoïdes
et hachereaus, et par Roe, qui a placé l’assemblage dans
sa tradition pointue, groupe 1 (avec les hachereaus). La spécificité
de l’assemblage de bifaces de Cuxton est donc bien établie,
mais récemment il a acquis une importance supplémentaire
liée à un débat sur la signification des variations
dans la forme des bifaces.
Site du paléolithique moyen à la carrière de
Lynford, Mundford, Norfolk: Rapport intérimaire Fin février, début mars 2002, une opération
de surveillance archéologique à Lynford Quarry, Mundford,
dans le comté de Norfolk, a révélé un paléocanal
avec un remplissage organique foncé contenant in situ des restes
de mammouth et des outils en pierre et des débitages moustériens
associés enterrés sous 2–3 m de dépôts
de sables et de graviers. Les sites ouverts bien préservés
in situ du paléolithique moyen sont inhabituels en Europe et
extrèmement rares dans un contexte britannique. En tant que tel,
le site a été identifié comme étant d’importance
nationale et internationale et a été par la suite fouillé
par l’unité archéologique du Norfolk. Une analyse
complète des résultats est en préparation et ce
rapport présente quelques-uns des résultats initiaux des
fouilles. Il explique comment le site a été fouillé,
met en évidence la séquence stratigraphique du site, et
présente quelques conclusions provisoires basées sur les
résultats du travail d’évaluation effectué
à ce jour. |
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